Bonjour,
Il s’agit du dernier billet de l’année. La semaine prochaine je serais absent des réseaux.
Comme indiqué la semaine passée, je vais revenir sur un défi lancé par Thomas Hammoudi sur sa page Facebook un défi :
Bonjour à tous et à TOUTES 😉Y'a deux semaines j'avais lancé un petit défi "à la manière de", on s'était bien marrés,…
Posted by Thomas Hammoudi – Photographie & Blog on Freitag, 8. Dezember 2017
Le challenge était de se déclarer dans l’équipe allemande ou dans l’équipe japonaise. J’étais enthousiaste à cet idée et après quelques minutes de réflexion, j’ai opté pour l’équipe Provoke (Japon). Je ne connaissais pas se courant issue du magazine éponyme mais l’équipe Allemande me semblais plus dans ma zone de confort et quitte à relever un défi autant se mettre un peu en danger.
Je me suis documenter sur les internets sur ce courant du soleil levant. J’ai trouvé un articles fort intéressant chez Lense.fr contenant leur analyse du sujet et des images type. J’ai retenu le message contestataire, le cadrage approximatif et le traitement noir et blanc extrême et plein de bruit. Google image est mon ami pour trouver d’autres photos pensez en cherchant avec les noms des photographes associés à ce mouvement.
Maintenant que j’avais la recette, il fallait l’adapter à ma sauce. Du noir et blanc dur, je sais faire, un message de rébellion un peu moins. Par contre, la saison est forte à propos. Je vous explique. Je travaille au centre-ville de Strasbourg : La Capitale de Noel ! Bingo ! C’est trouvé. Je n’aime pas le marché de noël, sa foule et ses innombrables stand de bouffes.
J’ai donc tout les ingrédients pour monter ma sauce. Première pause de midi, je mange sur le pouce avant de me rendre en mode vénère sur le lieu du délit. Je sors mon fidèle et valeureux Olympus E-500 chaussé du splendide 25mm f2.8. Je déambule et à chaque stand de malbouffe je m’essaye à la Street photo dans le dur : apprentissage sur le tard.
Le soir venu, je rentre, vide la carte et découvre avec bonheur les premières images en couleurs. J’en garde certaines, en jette d’autres. Satisfait du résultat, je sélectionne l’image que je vais montrer à Thomas et sa bande et je décide de retenter l’expérience le lendemain. Je post-traite l’image à l’opposé de ce qui est fait en Fine Art. Du noir, du blanc, du contraste de la clarté et du bruit ! Une vraie boucherie ! Mais j’adore le résultat.
Au retour de ma balade, j’étais tétanisé, la boule au ventre. J’avais affronter mes peurs ! Peur de la foule et peur de capter l’ame des humains dans mon boitier sans leur demander l’autorisation, peur de la confrontation, peur de me faire prendre, …
Le lendemain rebelote mais sans avoir su me mettre en pression donc plus serein. Le soir revenu, rebelotte : Import, trie et post-traitement pousser dans ses retranchements. Et grace à ces 2 jours, je peux vous proposer un mini série.
Bref, je suis ravi d’avoir relevé ce défi et d’avoir vu les autres propositions. La nouveauté pour moi aura été d’exprimer photographiquement un sentiment. N’hésitez pas à me le confirmer dans les commentaire et à me donner votre avis sur ces photos ou encore de me dire si vous connaissiez ce courant.
Je termine cet article par une photo traité de la même manière mais pas en mode énervé mais en mode reconnaissant. Je voulais souligner leur travail et leur implication dans notre sécurité et bien sur étendre cette gratitude à tous les autres corps de métiers qui subissent pour notre tranquillité.
J’ai fait au mieux pour masquer les visages.
A l’an prochain.
Fêtez bien.
Eric
Wouua ! Bien joué, on ne dirait pas une première ! Il y a vraiment un truc dans les visages qui ressortent mais concernant le thème c’est celle avec l’accumulation de bretzels au premier plan qui est définitivement ma préférée.
Je fais un blocage sur l’humain « inconnu » en photo : pas envie de leur « voler » leur image à leur insu ni d’expliquer le pourquoi du comment après/avant pour obtenir l’autorisation… J’aimerai tellement pouvoir vu comme ça me frustre :p alors je suis quelque part un peu admiratif (quand quelqu’un qui a le même genre de frein (de ce que je comprends) l’outrepasse en douceur.
Bonne fin d’année